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Mais a quoi peut bien servir un bilan de compétences aujourd’hui ?
Le Bilan de compétences est une action qui a pour objet de permettre à tout travailleur d’analyser ses compétences professionnelles et personnelles ainsi que ses aptitudes et ses motivations afin de définir un projet professionnel et, le cas échéant, un projet de formation (article L6313-10 du Code du travail).
Véritable outil de gestion des Ressources Humaines, de gestion de carrière, le bilan de compétences contribue à accompagner positivement les situations de changement.
Objectifs :
• Anticiper et accompagner les changements, préparer votre mobilité professionnelle.
• Identifier vos compétences, vos capacités et votre potentiel pour définir vos possibilités d’évolution.
• Identifier vos besoins en formation, en VAE.
• Déterminer vos motivations, vos intérêts et valeurs pour construire un projet professionnel cohérent.
Méthodologie :
Le bilan de compétences s’articule autour de 3 phases :
• Une phase préalable de clarification de la demande et de définition des objectifs,
• Une phase d’investigation et de validation (les compétences sont identifiées, la motivation et les choix d’évolution sont envisagés et validés),
• Une phase de conclusion par la mise en mouvement d’un projet professionnel réaliste à l’issue de laquelle un document de synthèse est remis au salarié.
Approche :
• Des entretiens individuels avec le même consultant dès l’entretien préalable.
• Des supports de réflexion comme le portefeuille de compétences.
• Des tests ou inventaires de personnalité et de motivation.
• Des recherches documentaires sur les emplois, fonctions et secteurs réalisés par nos documentalistes (cartographie des métiers, marchés de l’emploi).
« Percevoir son poste, son métier différemment, se percevoir dans ses capacités à faire,
à agir différemment, c’est déjà une forme de projet »
Le Bilan de Compétences :
un cheminement introspectif guidé vers l'autonomie professionnelle
« Le bilan de compétences intègre un processus d’introspection qui ne peut être imposé de l’extérieur. Il conduit le bénéficiaire à une ouverture à soi et à l’environnement. Il fait le lien entre histoire personnelle et professionnelle qui sont intimement liées et qui permet de comprendre le sens de nos actions.
Le bilan de compétences est avant tout un rapport entre un bénéficiaire et le consultant. A travers leurs échanges, sous la protection de la plus absolue confidentialité, dans un respect total de l’autre, se noue l’échange qui nourrira le bilan de compétences. Aidé par le consultant, le bénéficiaire devra aller chercher en lui les ressources, les compétences à mettre au service de sa mobilité professionnelle, de la poursuite de son objectif.
L’introspection est la clef qui ouvrira le bénéficiaire sur lui-même. Bien que portant sur un plan professionnel, c’est donc un domaine intime que le bénéficiaire va explorer en compagnie de son consultant. Ce qui requiert, de la part de ce dernier, un positionnement particulier, entre vie personnelle et professionnelle.
Fondamentalement, le consultant chemine avec le bénéficiaire. Tantôt pour marcher à ses côtés, tantôt pour le suivre, tantôt pour le précéder en défrichant la route, mais quoi qu’il en soit le consultant est pleinement investi auprès de son bénéficiaire pour lui permettre d’avancer et d’atteindre son objectif de réorientation professionnelle. L’entretien préliminaire est à ce titre un moment fondateur. Le consultant accueille le potentiel bénéficiaire par son attitude ouverte, empathique. La confiance ne devra pas se jouer, elle devra s’imposer et c’est notre façon de nous adresser à notre vis-à-vis et notre façon de, déjà, l’écouter, qui doit le convaincre que nous pourrons faire ce chemin ensemble et qu’il pourra aller chercher au fond de lui toutes ses ressources pour réussir.
Notons que l’entretien préliminaire n’est pas non plus un exercice de séduction. Il ne faut pas promettre plus qu’il ne pourra être tenu, il ne faut rien cacher du travail que devra aussi fournir le bénéficiaire, y compris du travail introspectif qu’il aura à mener. Poser d’emblée les termes du contrat évitera les désillusions qui pourraient suivre. De sorte que le mantra de ce premier échange est, me semble-t-il, de faire partager à l’éventuel bénéficiaire, ce que nous sommes prêts à mobiliser d’énergie, d’écoute, de ressources en vue d’atteindre l’objectif que nous extrairons ensemble de sa demande et lui ouvrir grand les portes de sa réflexion sur lui-même.
Quoiqu’il choisisse comme moyen, le consultant devra être ce guide prévenant et valorisant, vigilant et attentif, au service de son bénéficiaire. Il devra aussi lui donner, comme nous l’avons vu, dès le premier entretien, les moyens de son autonomie. Si le consultant est un accompagnateur, il est aussi celui qui libère son bénéficiaire pour le rendre efficace dans sa recherche d’un nouveau métier ou d’une formation. »