Le coaching…une histoire d’alchimie

 

" C’est l’occasion pour le coaché d’exprimer ce qu’il vit professionnellement, sans être jugé par le coach qui l’accueillera avec bienveillance. Il est alors libre d’exposer ses atouts et ses limites, avec ses contradictions et ses choix. Il a une place pour être authentique
Le coaché a besoin d’écoute active, d’empathie, de la confiance qui se crée et de la guidance de son coach. Se dévoiler n’est pas aisé, notamment dans une culture où être professionnel implique une image, une apparence, des codes. Ces modèles et ces normes sont édictés, parfois en inadéquation avec l’identité du bénéficiaire.

Le coach qui regarde, écoute et prend le temps de ressentir son interlocuteur lui donne une place, un lieu, un cadre pour s’exprimer tel qu’il est : c’est la puissance de la relation.
En amont du travail, une réceptivité opère ou non, dès la rencontre, entre le coach et le bénéficiaire. Elle est primordiale : les deux savent ainsi s’ils peuvent travailler ou non ensemble.
L’alchimie de la première rencontre opère ou non : elle est décisive pour la réussite du coaching.
Le processus de coaching est celui de partir du postulat que le bénéficiaire possède des ressources qui lui sont propres et donc adaptées à la situation qu’il rencontre : le coach est là pour accompagner leur émergence.

Comment opère-t-elle ?
Une alliance se tisse entre le coach et le bénéficiaire, au fur et à mesure des séances, lien qui permet au coaché de creuser, en profondeur, son objectif, puis, pas à pas, séances après séances, d’identifier ses propres ressources pour l’atteindre. Le bénéficiaire s’appuie sur son coach qui le guide, grâce à la confiance qu’il a en lui, grâce aux outils qu’il lui propose et qu’il adapte pour que le bénéficiaire trouve ses solutions propres.
Le coach, de son côté, s’aide également de son intuition, de ses libres associations faites à partir du coaché qui se dit, se livre. Ainsi, en s’appuyant alors sur les outils qu’il trouve adéquats, et avant tout en étant lui-même, dans sa réceptivité, sa confiance en l’autre et en ses ressources, son talent s’exprime et permet à son bénéficiaire d’en faire de même.
Durant tout le temps du travail en coaching, le coach ajuste, en permanence, le lien avec son bénéficiaire afin d’être dans une relation la plus juste possible. Il offre un lien propice au travail tout en conservant une distance respectueuse, adéquate et déontologique, garantissant l’indépendance, le libre arbitre du bénéficiaire et la pérennité du travail au-delà du temps du coaching.

La puissance de la relation opère
Le coach ne sait pas, à l’avance, comment le coaché va s’y prendre pour réussir. Cependant, en plaçant, en lui, le postulat qu’il a les moyens de réussir, à sa façon, avec qui il est, il distille au bénéficiaire la confiance en la réussite et cela marche ! La relation se construit pas à pas pour croitre et fait grandir le bénéficiaire, à travers les réussites qu’il ne doit qu’à ses ressources et, au-delà du professionnalisme du coach, à la qualité de l’alliance qu’ils ont su créer dans la relation."

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Patrick Gracieux